Derniers articles

Recherche dans le blog

Une question ?

Communiquez avec nous par notre formulaire de contact

Les pompes à broyage, une alternative pour les établissements commerciaux

Actualités , Blog , Blog professionnel 16/05/2023

Les pompes à broyage, une alternative pour les établissements commerciaux

Les risques de casser le béton : les systèmes de pompe à broyage, une alternative pour les établissements commerciaux

Par Phil Warren, SFA Saniflo Canada

Lors de l’installation de drains sanitaires, les équipes de construction qui ouvrent le plancher ou cassent la dalle de béton font souvent face à des défis importants. Les architectes devraient être conscients de ces défis en travaillant avec les entrepreneurs de plomberie et mécanique pour spécifier des systèmes de plomberie.

Plusieurs vieux bâtiments sont construits sur des dalles de béton avec armatures de précontrainte. Le perçage pour y installer un drain pourrait très bien compromettre l’intégrité du bâtiment.

Dans de tels cas, les systèmes de plomberie au-dessus du plancher sont une alternative efficace et rentable par rapport au creusage d’une tranchée coûteux en temps et main-d’œuvre. Les pompes à broyage sont un exemple de système qui offre des avantages en termes de temps et de coût.

Trop souvent malheureusement, devant des situations comme celle décrite plus haut, on ne tient pas compte des solutions au-dessus du plancher – peut-être parce que les personnes concernées ne l’ont jamais essayé auparavant. Malgré cela, nous vous encourageons de ne pas minimiser les risques de casser une dalle de béton.

Voici certains de ces dangers les plus importants. Avant de faire venir le marteau-piqueur, vous voudrez probablement discuter avec votre entrepreneur général, plombier ou client des risques qui suivent et penser aux alternatives.

Signaux d’alarme à garder à l’esprit

Casser le béton affaiblit l’intégrité structurale : Peu importe le soin qu’on y apporte, peu importe la qualité du travail, l’intégrité du bâtiment est affectée chaque fois que le béton est coupé. Sans doute que l’entrepreneur fera un bon travail pour boucher le trou, mais la dalle sera-t-elle aussi solide qu’avant ?

Sûrement pas, surtout si l’entrepreneur néglige de réparer le plancher avec des barres d’armature, une grille d’acier et du béton de qualité supérieure. Sans parler du sol : si le bâtiment repose sur du sol plus ou moins stable, comme du sable, la coupe peut avoir entraîné des dommages importants.

Si le bâtiment a plusieurs étages, ouvrir un plancher de béton aux étages supérieures pour y installer de la plomberie est hors de question. C’est pourquoi les projets de rénovation commerciale qui nécessitent l’ajout d’éléments de plomberie utilisent des tranchées dans le sol, faisant passer les conduites à l’extérieur du bâtiment.

Pensez-y : s’il est hors de question d’effectuer des coupes aux étages supérieures, qu’est-ce qui fait qu’on pourrait le faire au premier étage en s’attaquant à la dalle sur laquelle tout le bâtiment repose ?

Couper le béton est imprévisible : Les entrepreneurs de plomberie et mécanique ne connaissent pas toujours la profondeur de la dalle et ils ignorent si elle repose sur de la pierre ou un substrat rocheux, ou encore si elle contient des barres d’armature ou de l’armature précontrainte, ou encore du plancher radiant. L’entrepreneur pourrait causer des dommages majeurs s’il coupe accidentellement de tels planchers. Les professionnels connaissent ces risques et ne commencent jamais un projet sans avoir examiné au préalable le plancher avec une machine à rayons X pour déterminer l’emplacement de l’armature et/ou du plancher radiant.

Par ailleurs, la dalle a été conçue avec une certaine armature et une certaine quantité de béton. Si l’entrepreneur commence à enlever du béton, cette armature pourrait exercer une traction dans une direction différente, entraînant des problèmes d’intégrité, des délais et des dépenses supplémentaires.

Une coupe de béton n’est jamais « parfaite » : L’entrepreneur a beau essayer de son mieux de faire une coupe circulaire, carré ou rectangulaire pour enfouir un éjecteur d’égout et son basin – mais c’est impossible. Les rebords de cette coupe « parfaite » finiront par craquer et s’effriter dans une direction non souhaitée, souvent bien au-delà du trou que l’entrepreneur est en train de creuser. Et une fois qu’une fissure a été créée, peut-on prédire jusqu’où elle s’étendra dans la dalle, la fondation ou les murs ?

Couper une dalle de béton entraîne des brèches et infiltrations : Une fois qu’une fissure est produite, la pénétration du radon et de l’eau souterraine devient un problème majeur qui s’accompagne de problèmes d’humidité et de moisissures. Pas besoin d’une inondation pour provoquer ces risques; un niveau d’eau plus élevé à la suite de précipitations accrues, comme au printemps, pourrait être le déclencheur. Ces situations peuvent aussi causer des problèmes lors de l’installation d’un éjecteur d’égout.

Même si les brèches et fissures ne sont pas assez importantes pour compromettre la fondation, un niveau d’humidité élevé peut engendrer des infiltrations qui endommagent murs, planchers et mobilier dans les espaces finies, y compris cette splendide nouvelle salle de bain – dont l’installation avait justement nécessité qu’on creuse dans la dalle de béton.

Le coût : Le dernier écueil, mais non le moindre, est celui dont nous avons fait mention en début d’article. Et c’est sans doute le problème le plus rebutant de tous : le coût. Celui-ci varie selon la taille et la complexité du projet, ainsi que la disponibilité de la main-d’œuvre locale et de ses tarifs. Dans certaines régions du pays, le tarif au pied peut atteindre 1 000 $ ou plus.

Au vu de ces coûts, certains plombiers confient ce travail en sous-traitance et se contentent de faire peu ou pas d’argent sur ces travaux. D’autres préfèrent réaliser les travaux eux-mêmes, refilant au client les coûts de main-d’œuvre, de location et de transport des équipements spécialisés. Même s’ils choisissent de se procurer ces outils, il reste des coûts liés à l’entretien, le replacement d’équipement désuet, ainsi que leur dépréciation.

Entretemps, avec un système de pompe au-dessus du plancher, l’ajout des éléments de plomberie de base d’une toute nouvelle salle de bain ou cuisine prendra habituellement un jour – deux tout au plus. Avec la méthode traditionnelle – casser le béton – les installateurs seront sur place trois ou quatre fois plus longtemps, si ce n’est pas plus !

Une alternative : les systèmes de pompe à broyage

Sans aucun doute, l’ajout d’une plomberie conventionnelle exige beaucoup de travail. De fait, au vu des risques détaillées ci-dessus, si l’espace de votre client est dans un vieil édifice ou un immeuble à plusieurs étages où il est difficile de modifier l’infrastructure existante, de tels travaux pourrait être encore plus coûteux et complexes.

Examinons de plus près une alternative plus efficace et rentable : les systèmes de pompes à broyage.

Les systèmes de pompes à broyage préassemblés sont en mesure d’évacuer les eaux usées de plusieurs appareils à divers endroits. Peu importe l’envergure du projet, qu’il soit industriel, commercial ou résidentiel, au-dessus ou en-dessous du plancher, avec moteur(s) d’un ou deux HP… une pompe à broyage est une alternative rentable au creusage de tranchées.

Prenez par exemple la gamme Sanicubic de Saniflo, des systèmes préassemblés à pompe simple ou double. La série Vortex est dotée d’une roue vortex qui traite les solides d’une grosseur allant jusqu’à 2 po, et ce, sans obstruction. Cette nouvelle série est conçue pour les applications exigeantes et robustes où des objets plus gros et plus durs que la normale peuvent avoir été jetés aux toilettes.

La Sanicubic 2 VX peut évacuer les eaux usées jusqu’à 36 pi à la verticale avec un tuyau de 2 po de diamètre, ou jusqu’à 20 pi avec un tuyau de 4 po. Grâce à des panneaux circulaires sur le dessus de l’unités, le boîtier conforme à la norme IP68 permet un accès aisé aux composants principaux à l’intérieur. Ainsi, l’entretien est plus facile et beaucoup plus propre qu’un système traditionnel sous le niveau du sol où il faut patauger dans une fosse pleine d’égouts.

La Sanicubic 2 VX est munie d’un pressostat interne qui gère le fonctionnement de l’unité. Cette technologie est beaucoup plus précise que le mécanisme conventionnel de flotteur parce que la détection se fait par un système éprouvé de microrupteur à pression d’air.

Trois pressostats sont installés dans les tubes plongeurs internes du système afin de capter le niveau d’eau à l’intérieur du boîtier. De plus, le système comprend aussi un panneau de commande câblé et une alarme externe visuelle et sonore avec indicateur DEL au cas où la pompe serait surchargée ou tomberait en panne.

La Sanicubic 2 VX utilise une roue spécialement conçue pour créer un tourbillon, ou effet de vortex, lorsque les effluents entrent dans le boîtier de la pompe à broyage. Cette technologie tient les matières solides loin de la roue lorsqu’elle tourne, poussant les déchets rapidement à travers la pompe et vers le tuyau d’évacuation, réduisant considérablement les risques de blocages.

La prochaine fois que vous avez un projet où il faudrait casser le béton pour passer des tuyaux ou enfouir un éjecteur, nous espérons que vous vous souviendrez des risques associés à des tels travaux, ainsi que l’alternative beaucoup plus pratique. Pourquoi choisir la ‘bonne, vieille méthode’ alors qu’il y a une alternative plus facile, plus efficace et plus économe qui gardera vos clients heureux et coûtera beaucoup moins cher ?

À propos de l’auteur : Phil Warren, directeur général et directeur des ventes nationales pour SFA Saniflo Canada, emmène plus de 20 ans d’expérience dans son rôle. Vous pouvez communiquer avec lui au [email protected].